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Somalie: Les forces de sécurité confrontées à un commando shebab

Les forces de sécurité somaliennes tentaient ce mardi soir de venir à bout d'un commando des shebab retranché dans un hôtel du centre de Mogadiscio souvent fréquenté par des députés ou responsables militaires.

L'attaque a débuté aux alentours de 17H00 (16H00 GMT) et très rapidement, le commando, composé d'un nombre d'indéterminé d'assaillants, a été confronté aux tirs de membres des forces de sécurités affectés aux check-points voisins menant vers la présidence somalienne.

Diverses sources interrogées par l'AFP ont affirmé que plusieurs des assaillants étaient parvenus à pénétrer dans l'enceinte de l'hôtel SYL.

"Les forces de sécurité affrontent un certain nombre d'assaillants armés retranchés dans l'enceinte de l'hôtel mais très rapidement, nous finirons le siège", a déclaré à l'AFP Ibrahim Mohamed, un membre des forces de sécurité déployées sur place.

"Nous ne connaissons pas le nombre exact des assaillants mais j'ai vu les cadavres de deux d’entre eux", a-t-il assuré.

Un peu plus tôt, un responsable sécuritaire, Abdirahman Adan, avait rapporté "d'intenses coups de feu et des explosions de grenade".

Dans un communiqué publié sur un site acquis à leur cause, les shebab ont revendiqué "avoir mené une opération qui s'est déroulée comme planifiée", sans toutefois donner de précisions.

Plusieurs témoins ont décrit à l'AFP les scènes de panique déclenchées par cette attaque.

"Il y a toujours des échanges de tirs dans l'hôtel et parfois, on entend une détonation de grenade. Trois de mes amis se trouvaient à l'intérieur de l'hôtel quand l'attaque a débuté mais rapidement, il se sont échappés. L'un d'eux souffre d'une fracture après avoir sauté par dessus le mur d'enceinte", a témoigné à l'AFP Ali Moalim Nur.

"Je me trouvais près de l'hôtel quand les coups de feu ont éclaté, nous avons réussi à faire rapidement demi-tour avec notre véhicule", a pour sa part décrit un autre témoin, Abdukadir Ahmed.

"Les forces de sécurité postées sur les check-points autour du palais présidentiel tiraient à l'arme lourde mais nous ne savons pas exactement qui se battait contre qui", a-t-il ajouté.

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